En
2010, quand j'ai été élue vice-présidente région au Parc, j'ai obtenu
le financement par la région, d'un poste dédié au plan climat, à la
mobilité et l'énergie. Suite à l'embauche d'un chargé de mission, nous
avions
créé une nouvelle commission dont le président de l'époque, André
Guerraz, me refusait la
présidence car une conseillère régionale ne pouvait être également
présidente de commission. Pourtant, le bureau me l'accordait sur un
compromis de
co-présidence avec Marcel VERNEY.
Cette
commission a travaillé, sur le Plan Climat Territorial du PNR, sur la
mobilité et enfin nous avons
obtenu d'être territoire à énergie positive TEPOS par la Région en
entraînant avec nous les agglomérations de Chambéry et Annecy. Puis nous
devenons Territoire à Energie Positive et Croissance Verte
TEPCV au niveau national, et la venue du Président de la République, en
août 2015, pour signer lui même la
convention.
Les
présidents de commissions peuvent être des citoyens, des partenaires,
des élus. Je suis toujours élue au comité syndical car je suis déléguée
par ma commune Faverges-Seythenex et peux conserver la présidence de la
commission énergie comme je le souhaite, mais on me l'a retirée pour
l'offrir à un nouveau conseiller régional, fait sans précédent au Parc.
Quand
j'étais Conseillère Régionale, je ne pouvais pas avoir la présidence de
cette commission, et je l'ai obtenue par reconnaissance du bureau pour
le travail fait pour que cette commission existe et maintenant on
l'offre à un nouveau conseiller régional qui n'aura rien fait, ni même
demandé. On m'explique que c'est pour créer de bonnes relations avec la
nouvelle majorité du conseil régional. Pourtant en d'autres temps on
avait donné une commission à Léone MARTIN-RETORD à la fin de son mandat
de conseillère régionale alors qu'elle était à l'UMP, que la majorité
régionale était à gauche et qu'elle n'était ni membre du comité
syndical, ni même habitante du PNR. Les règles évoluent en fonction de
qui le président veut choisir comme vice-président ou comme président de
commission. On fait une place à 420 € par mois à Pierre Hérisson qui
n'est que le représentant d'une ville-porte et on "vire" la
représentante de la plus grosse commune du Parc même si elle est à
l'origine de cette commission car elle est écologiste. la démocratie
n'est pas de mise au PNR.
Alors
que le président ne savait pas vraiment me justifier le motif de ce
retrait si ce n'est que je n'étais plus conseillère régionale; avant je
ne pouvais pas l'avoir parce que justement j'étais conseillère régionale
!! c'est Pierre Hérisson qui a tranché : "Mais M. le Président, vous
pouvez retirer les présidences de commissions quand vous voulez." La
règle n'est pas écrite, j'avais été élue par le bureau mais P. Herisson
tient sa vengeance.
Je reste au comité syndical car les élus
de la commune Faverges-Seythenex m'ont confié cette délégation mais je
pense que cet épisode,
révélateur de la gouvernance du PNR, doit être connu des citoyens.Mercredi prochain les dix nouveaux conseillers régionaux vont désigner leur nouveau vice-président et deux membres pour le bureau. Alors qu'en 2010, la majorité de gauche laissait une place pour la droite dans ce bureau par respect démocratique , en sera-t-il de même quand c'est une majorité de droite ?