mercredi 26 septembre 2018

Conseil municipal chargé hier soir

Trois mois sans conseil et donc 47 points à traiter, jusqu'à presque minuit.

Point 10 porte sur le retrait de la convention de financement et de (fausse) solidarité pour le développement du service publique (qui était en fait le cadrage financier de la vie associative).
Comme nous l'avions constamment dit cette convention n'était pas légale et la municipalité ne peut pas s'ingérer de la sorte dans la vie des associations. Pourtant, F.S. récidive avec une nouvelle convention, que seule la commune de Lathuile validera, peut-être, lors de son prochain conseil (toutes les autres communes l'ont rejetée). Seules l'école de musique, La Soierie et la médiathèque sont concernées. Les hors-communes vont désormais payer un tarif fort pour pouvoir accéder à l'école de musique, à la Soierie et à la médiathèque.
Persuadés que la commune de Doussard la voterait, certains habitants de cette commune ont déjà bénéficié du tarif (réduit) de Faverges, en s'inscrivant avant le vote de leur commune (les petits malins). Comme a dit un conseiller "c'est un sacré merd..."
Cette nouvelle convention réservée, de fait, à la commune de Lathuile sera très certainement attaquée pour illégalité et de nouveau invalidée. Malgré l'aplomb du DGS cette fois encore.

Point 12 - Une manipulation halucinante
Le 8 mars 2018, l'EPF (Etablissement Publique Foncier) achète pour le compte de Faverges la parcelle 1534 en face de Carrefour à 283 413 €. Le prix a été fixé par une négociation directe de la mairie avec le propriétaire. Dans la logique le terrain adjacent étant en vente, la municipalité aurait dû préempter pour générer une surface suffisante pour un projet immobilier dont elle aurait une certaine maîtrise sur le contenu. La mairie a soit disant loupé la date butoir pour préempter !
Au final, un promoteur achète le second terrain en vente mais doit obtenir la première parcelle 1534 pour avoir la surface nécessaire à la réalisation de son projet. La commune va donc revendre la parcelle 1534 au promoteur au prix de 350 000€ ! (annoncé en conseil hier soir)
Conclusion : La commune n'a plus la maîtrise sur le type de projet (qualité architecturale, exigences environnementales...) Elle doit négocier avec la bonne volonté du promoteur qui ne peut plus être choisi en fonction d'un appel d'offres,
mais F;S fait une plus-value de 70 000 € en six mois sur le dos d'un propriétaire de Faverges.
Et si la commune avait préempté la seconde parcelle et revendu à un promoteur en fonction d'une proposition choisie par la municipalité. La commune n'aurait pas pu faire une telle plus-value après une préemption et le promoteur n'aurait plus la garantie d'être l'heureux bénéficiaire du projet à réaliser...

A vous de juger la valeur morale de cette manipulation vis à vis d'un propriétaire de Faverges lésé par la municipalité...

Point 20 - Choix du nom de la rue traversant le nouveau quartier de la maison de santé. Au départ trois noms sont retenus : Marie Curie, Simone Veil et Françoise Dolto et au dernier moment Patrick Duc fait ajouter Pierre Mouthon argumentant que Faverges avait toujours choisi le nom d'un ancien conseiller municipal pour ses rues. Dans un esprit d'ouverture culturelle, la majorité des élus a choisi de rester entre soi et de nommer la rue du nom de Pierre Mouthon.

POINT 15 - Périmètre de projet pour un lieu culturel - Ancienne usine Bourgeois
La mairie nous trace l'ébauche d'un projet de centre culturel fort intéressant répondant à un appel à projet du ministère de la culture "Micro-folie" sur 500m2. Nous aurions 80% du financement et toutes les activités y seraient gratuites ! Whoauh ! Je suis prête à applaudir. Pourtant je ne crois plus au Serre Noël.
En fait, l'ancienne usine Bourgeois fait 6000m2, les subventions n'incluent pas l'achat du bâtiment et le projet n'est plus une "micro-folie" mais une "macro-folie". Le financement semble acquis à 80% pour 10% de la surface.
Personnellement, je connais quelques lieux pouvant ressembler à ce type de projet dédié à la création mélangeant les arts : graphiques, musiques, nouvelles technologie, plasticiens avec espaces d'expositions, de créations, de convivialité, d'expérimentations. C'est très souvent installés dans d'anciennes usines et architecturalement souvent réussi.
Même si le projet peut-être très intéressant sur le papier est-il calibré pour une ville comme Faverges ? Est-il juste audacieux ? Est-il carrément délirant ?

On le répète souvent, mais après deux mandats de vaches maigres, où l'adjointe aux finances (Sylviane Rey) ne cessait de répéter que les budgets étaient contraints et que les dotations allaient baisser, qu'il fallait savoir être prudent... on ne sait plus ce qu'est la juste mesure. On a maintenant l'impression que le maire tient le chéquier et qu'il côtoie quotidiennement un super représentant, qui lui vend plein de choses : une halle en mélèze, une maison de santé, environ 3000 m2 à construire pour les services techniques, un centre culturel de 6000 m2, une centrale photovoltaïque, ... il passe commande tout azimut. Tout est très intéressant mais est-ce réalisable de vouloir tout avoir, tout acheter, ... Après plus de dix ans sans réussir à finaliser la zone d'activité des Boucheroz, une incapacité à poursuivre les aménagements de rythmes scolaires avec des activités pour tous les enfants, l'incapacité du maire à être leader positif avec les communes environnantes pour mener ces projets collectivement (et s'en plaindre ensuite... ) on est très inquiet de voir aboutir quoi que ce soit correctement. Engager des sommes importantes pour des projets qui ne seront pas réalisés sur ce mandat, c'est contraindre les suivants.

Point 36-37-38 :  Sambuy
Nous sommes revenus sur les différentes constructions qui fleurissent à droite à gauche sans schéma directeur en haut de la Sambuy.
Lors du conseil du 26 juin, on nous a fait voter l'installation de sanitaires pour laquelle la commission avait émis un avis défavorable. La commission demandait à avoir une vision d'ensemble des projets : WC, local de location pour Via Ferrata, plate-forme panoramique,... J'ai compris la semaine suivante pourquoi on m'avait encore traitée de menteuse quand je rappelais l'avis de la commission (qui est écrit dans le compte rendu), les WC et les soubassements du local pour la via ferrata étaient déjà construits, sans doute avant même la commission urbanisme. Quel exemple pour les concitoyens à qui on demande des autorisations pour construire !
 Je vous invite à allez découvrir l'anarchie grandissante en haut du télésiège.

Questions diverses
Avec Claude, nous avions demandé que nous soit fait un récapitulatif des procédures judiciaires en cours, lancées par la municipalité ou contre elle. On nous a transmis un tableau de 12 dossiers depuis oct 2016. Pourtant toutes les affaires n'y sont pas car à ma connaissance il en manquait deux. J'ai donc dû annoncer moi même que le préfet avait fait un recours contentieux contre le renouvellement du contrat de Philippe Serre et me donnait de ce fait raison. Philippe Serre a répondu que ce dossier n'était pas dans la liste car la municipalité n'avait pas encore décidé s'ils iraient au tribunal ou s'ils se soumettraient à la demande du préfet (ce dont je doute). Nous avons alors compris qu'il jouait la montre en demandant au maire d'utiliser les deux mois complets avant de se prononcer, il a même laissé entendre qu'il prendrait plus que les deux mois légaux pour répondre au tribunal administratif !

Il n'a pas été question d'une quelconque fusion de la communauté de communes CCSLA avec le Grand Annecy !




dimanche 16 septembre 2018

Le CleanUp Day de Faverges-Seythenex

Ce 15 septembre a eu lieu le World CleanUp Day, une action universelle qui vise à fédérer et impliquer un maximum d’individus ou de structures pour parler déchets et gaspillage plastique.

A Faverges, Pays de Faverges Environnement organise une matinée de ramassage le matin du samedi 6 octobre et vous offre des pizzas à partager à midi pour prolonger la convivialité de cette journée.

Eco-ramassage de Faverges-Seythenex 

Partout en Europe, on se mobilise autour d'actions de nettoyage et pour faire pression sur les supermarchés, responsables d'une part importante du sur-emballage et du non traitement et recyclage des déchets inutiles générés.