J’entends
et je
lis l’inquiétude de certains favergiens si je suis élue
sénatrice
et que je doive quitter mes fonctions de 1ère adjointe.
Qu’ils soient
rassurés, je conserverai ni le statut, ni l’indemnité de
maire-adjoint mais je resterai en soutien du travail
d’équipe de
la municipalité.
Bénéficier
d’un
sénateur de proximité sur son territoire est un avantage
pour être
au plus près de
l’action gouvernementale, de ses déclinaisons
possibles sur le territoire. C’est un soutien pour faire
avancer
les projets et pour interpeller directement l’exécutif
national
sur des dysfonctionnements, sur des décisions qui par
exemple ne
seraient pas judicieuses pour nos territoires de
montagne. J’aurai
à faire prendre conscience aux plus hautes instances de l’impact
spécifique du changement climatique sur la
Haute-Savoie qui est déjà
passée à +2°, sur la fonte des glaciers qui très
rapidement
aboutira à l’assèchement des Alpes (château d’eau de
l’Europe), à la fonte du permafrost qui au-delà de
l’inquiétude
de nouveaux virus libérés génère déjà des effondrements
qui
vont continuer, sur la perte de biodiversité, sur la
mauvaise
qualité de l’air qui s’amplifie … Ces phénomènes qui se
passent chez nous et nous impactent dans nos vie
quotidiennes sont
intrinsèquement liés à des choix locaux mais également
nationaux antérieurs.
Je serai
active pour
montrer qu’il y a urgence à résoudre les problèmes de
mobilité
en 74 (transport routier et mouvement pendulaire autour
de Genève ou
autour d’Annecy, et tourisme en général) et comment les
difficultés propres
à l’évolution de notre territoire vont
impacter l’ensemble de la nation si on n'y prend garde (transport, la
qualité de l’air, le manque d’eau, la dégradation des
paysages
et de l’attractivité de ce territoire ).
Un
sénateur est
également là pour accompagner les collectivités
territoriales bien
plus qu’un député. Dans cette fonction, j’ai la volonté
d’accompagner tous les élus de ce territoire qui ont
conscience de
ces enjeux et veulent travailler collectivement sur une
vision
globale. Il s’agit de co-construire, au-delà des
chapelles
partisanes, sur ces gros enjeux : Comment on réorganise
l’ensemble des transports en commun pour sortir du tout
voiture et
camions et que chacun ait
une offre de transport de proximité ?
Comment on réorganise l’offre de logements pour limiter
les
mouvements pendulaires
domicile/travail (coûts en temps et en essence
pour les salariés) ? Comment on demande des études
prospectives sur
l’évolution de l’offre en eau potable disponible
sur notre territoire (à long terme soit, mais c’est
indispensable à l’échelle du pays)? Comment on mutualise
le
montage de projets de production énergétique locale ?
Quel est
l’échelle pertinente pour construire nos Plans Alimentaires
Territoriaux ?...
Je serai
à l’écoute
et dans la co-construction avec tous les élus de
Haute-Savoie en
solidarité territoriale, pour la reconnaissance des
spécificités
de notre département, pour plus d’équité entre communes
et plus
de justice sociale pour chaque habitant
où qu’il soit.
Face aux
crises
économiques, sanitaires, sociales… on constate que les
territoires, pays, au-delà de leur niveau économique,
résistent
mieux quand les solidarités humaines, économiques,
structurelles
sont mieux organisées.
C’est
tout cela
que nous avons à construire ensemble et pour lequel je
m’investirai.
Que les
favergiens
soient rassurés, le travail d’un sénateur est
directement lié à
celui des élus locaux et je resterai impliquée avec le
projet
proposé pour Faverges-Seythenex avec encore plus de
poids pour le
mettre en œuvre.