Depuis toujours les écologistes plaident pour la proportionnelle intégrale seul mode d'élection qui respecte parfaitement la volonté des peuples à se déterminer eux même.
Pour les européennes, vous ne votez qu'une fois, le 26 mai et vous aurez des représentants de votre premier choix en fonction de son nombre de voix. Les alliances se font après, ce sont des alliances de projets.
« C’est le seul scrutin où les gens votent par envie, donc il ne
faut pas parasiter ce vote de conviction par des accords d’appareil et
de la confusion », Yannick Jadot.
Les dirigeants français ont brillé
par leur absence à la COP 24 en Pologne, qui s'est par ailleurs conclue sur un bilan désastreux. Les pays d'Europe sont gangrenés par
les extrêmes et la démocratie qui s’affaisse. Les écologistes sont très clairs sur ce point, les députés Europe
Ecologie Les Verts élus rejoindront le groupe des écologistes au
parlement européens (les allemand, les scandinaves...) ceux de tous les
pays d'Europe. Pour nous la priorité n'est pas de faire des accords d'opportunité locale mais bien de faire du groupe des écologistes Verts/ALE, le premier groupe au parlement européen. C'est ce groupe qui organise les consensus pour des avancées sur l'environnement, sur la santé, sur les libertés publiques... Si nous faisions des alliances, nous ferions élire des députés qui ne rejoindraient pas ce groupe des écologistes au parlement, des eurosceptiques (la Fance Insoumise), des élus qui rejoindraient des groupes qui n'ont pas voté contre les glyphosates (PS)... C'est une question de cohérence.
Nous avons souvent su nous éclipser, faire des alliances comme aux régionales de 2015 ou aux présidentielles de 2017 car le mode d'élection à deux tours nous y oblige tous, pour avoir une chance d'être au second tour.
La proportion intégrale comme son nom l'indique, et que nous
revendiquons pour toutes les élections, permet à chacun d'avoir le
nombre de représentants qui lui correspond.
Nous avons un
impératif moral et politique indépassable. Celui de sauver le climat et
le vivant. La réponse ne peut pas être de faire de l’écologie une simple
potion électorale pour requinquer la gauche.
L’écologie n’est pas une
mode. Pour nous, c’est le combat d’une vie qui ne nous fait pas céder face aux lobbyes économiques et nous ne désertons pas le projet européen déterminant dans nos vies quotidiennes.
L’écologie, ça ne peut pas être que des discours. Nicolas Hulot a eu raison de refuser de cautionner plus longtemps
une mystification. Par exemple, ce que nous attendions comme solution à la crise des
Gilets jaunes, c’était un plan Marshall sur les transports collectifs
et le logement. On peut réduire de 500 euros par an, voire plus, les
factures de chauffage si on isole. Il faut lancer un grand plan d’investissement
sur les énergies renouvelables et l’agriculture paysanne. Les solutions
pour faire la transition écologique et la justice sociale existent.
Elles créeraient des centaines de milliers d’emplois. Cessons de faire payer les atteintes à l’environnement aux plus
démunis et d’exonérer les gros pollueurs. Il faut aussi intégrer les
risques environnementaux dans la protection sociale. Mais Macron choisit une toute autre voie. Si on rate ce combat, nous n'aurons plus de futur.
Avec Yannick Jadot, Michèle Rivasi,
Karima Delli (députées européennes EELV) et Damien Carême (maire EELV de
Grande-Synthe), Marie Toussaint (jeune femme, 31 ans, parie prenante dans l'affaire du siècle) et toujours des membres de la société civile impliqués dans le monde associatif, nous voulons bousculer le paysage politique. Nous
sommes déterminés, à terme, à devenir la première force politique,
comme dans d’autres pays européens pour nous donner un avenir sur cette planète.